Devenir prof en sortant des Beaux-arts

Quant on est artiste, la voie de l'enseignement, totale ou partielle, se présente naturellement à nous. C'est un moyen d'avoir une rentrée d'argent sûre et de partager un moment artistique avec tout un chacun. C'est par la que j'ai commencé. De retour chez moi, je me suis rendue à l'école municipale d'art pour me présenter. Auparavant, j'ai répondu à une offre d'emploi parut sur le site de la mairie. La direction de l'école municipale d'art recherchait un professeur de volume. L'entretien n'a rien donné, pas assez d'expérience…

Quelques jours plus tard, le directeur m'appelle, il me fait part d'une opportunité.

Un poste d'enseignant en art plastique à saisir sur le champ dans un collège.

Commence alors, une affaire de paperasse.

Puis, la réunion de pré-rentrée. J'y ai rencontrer mes futurs collègues, découvrir les bâtiments et l'environnements du lieu. Au menu à la cantine, moules ou jambon frite. Une cigarette pour faire passer tout ça ? Personne ne fume. Ce n'est pas très bien vu.

Il faut savoir que, si vous vous présentez avec un master ( dans mon cas DNESP ), c'est comme si vous arboreriez un blason en or certifiant vos compétences,

en art !) Avec, vous pouvez obtenir le statut de vacataire, et enseigner les arts plastiques. Bien sûr, il est recommandé par la suite, de concourir pour le Capes.

Lundi le grand jour, dès 8h je suis dans la cours, c'est l'effervescence. Quelques élèves se sont rangés deux par deux devant moi. Mon visage devait trahir quelque chose. Les " codes " m'échappaient complètement.

Finalement, et contre toute attente, les élèves participent à votre intégration. Ils vous aide, vous renseigne. Engage une conversation ou un sourire.

Etre prof, ce n'est pas un truc que vous avez en vous, vous apparaissez en tant que prof dans leur yeux à eux. C'est ça qui donne l'émulsion. Il faut leur faire confiance, pas trop non plus.